Juste le début ...
*
Verbracht ins
Gelände
mit der untrüglichen Spur:
Gras, auseinandergeschrieben. Die Steine, weiß,
mit den Schatten der Halme:
Lies nicht mehr – schau!
Schau nicht mehr – geh!
Geh, deine Stunde
hat keine Schwestern, du bist –
bist zuhause. Ein Rad, langsam,
rollt aus sich selber, die Speichen
klettern,
klettern auf schwärzlichem Feld, die Nacht
braucht keine Sterne, nirgends
fragt es nach dir.
*
*
Dé-placé dans
le territoire
à la trace non-trompeuse :
herbe écriture désarticulée. Les pierres, blanches,
avec les ombres des brins :
Ne lis plus - regarde !
Ne regarde plus – va !
Va ton heure
n’a pas de sœurs, tu es –
tu es chez toi. Une roue, lente,
roule d’elle-même, les rayons
grimpent
grimpent dans un champ presque noir, la nuit
n’a pas besoin d’étoiles, nulle part
il n’y a souci de toi.
*
(traduit par Jean-Pierre Lefevre)