De
quoi rêve une chose ? De quel temps ralenti sa forme témoigne-t-elle ?
Témoignage ténu, murmure têtu masqué toujours par le tintamarre clinquant de
l'objet qui voile la chose et la dérobe à nos regards.
Paradoxe
d'une photographie qui se rapproche au plus près des écailles, des éraflures,
des interstices pour écarter l’objet de son objectif, pour libérer la chose de
son objet-camisole et la rendre à sa vie ralentie, à son lent épanouissement.
Cadrer
ainsi c'est laisser monter des textures le chaos des images, intensifier ce
chaos qui n'attend plus que du regard la brisure de symétrie qui fait émerger
l'interprétation, propre à chacun.