Merzbow dans ses œuvres : déconstruction/reconstruction à partir d'enregistrements inédits de l'Arkestra ; fourmillements, stridences, vrombissements, ruptures, tout la palette de Merzbow est là, chaque détail, chaque moment témoigne de sa "patte" ; un disque de plus de Merzbow ?
Passé ce premier contact, rassurant mais finalement décevant pour l'amateur de bruit (du Merzbow pur jus, on est en terrain connu, on l'a entendu mille fois), c'est une autre dimension qui se déploie : sous les granules s'agite une masse, s'ébauche une forme, s'organise une structure et c'est le mouvement de l'Arkestra qui apparaît ; pour amplifier cela, Merzbow ajoute des samples plus longs, des lignes instrumentales de plusieurs secondes clairement reconnaissables, quelques échos de percussions et c'est tout le fantôme de l'Arkestra qui s'éveille et agite son drap de granules scintillantes. Une résurrection !
Deux extraits (un peu trop courts) ici.