Ce n'est pas un guide de la ville de Prague !, claironnent les critiques avisés. Dont acte ; c'est bien plus, une évocation en mosaïque de tout ce que reflètent les pierres de Prague, de tout ce que dérobent les brumes de la Vltava, véritable voyage initiatique dont Kafka, Rilke, Nezval, Seifert, Holan (que Ripellino a traduits) et Apollinaire (Le Passant de Prague !, voir aussi ici) scandent les stations.
Pour ce qui est des justes récriminations contre mon usage immodéré de la photocopieuse, voir ici, merci.
Ce n'est pas un guide de la ville de Prague ? Peut-être que si, finalement ; si chaque ville a droit au guide qu'elle mérite, Prague a reçu sa part : ce livre est comme un vitrail figurant l'histoire de l'Europe, un vitrail dont Prague serait le soleil.
(traduit par Jacques Michaut-Paternò dans la collection Terre Humaine)