Meine Schwarzen,
die ich weiden sehe,
die für mich davonweiden
ins Holz, in die Algen,
meine Tiere,
die mich hindern
zu bestehen,
die entzwei reiten,
was kommt,
die das kennen,
weil sie meine sind
und sonst nichts.
Harfang des neiges
Appartenance
Mes noirs
que je vois paître
qui partent, en paissant pour moi,
dans le bois, dans les algues,
mes animaux,
qui m'empêchent
d'exister,
dont la chevauchée brise
ce qui arrive,
qui connaissent cela,
parce qu'ils sont miens
et rien d'autre.
(in Ilse Aichinger, Le jour aux trousses, traduction de Rose-Marie François, Orphée / La Différence)