samedi 4 mars 2017

Noize Niouze


enfin, plus très niouze ... tout cela date d'il y a quelques mois, autant dire une éternité à l'échelle d'un corps qui se délite.
Günther Muller / Norbert Moslang et Radian aux Instants Chavirés (Montreuil)

Un peu déçu par le duo GM/NM et pourtant, Norbert Moslang est pour moi une référence, depuis au moins 10 ans, depuis ce dispositif utilisant comme source les crépitements des décharges de tubes au néon ...
Pas vraiment d'impression d'écoute ou de proposition entre les deux, plus une impression de parallélisme, le dieu du bruit étant appelé à harmoniser tout cela.
Cela ne peut pas marcher à tous les coups, ce sera pour une prochaine fois !

Radian continue de me surprendre par la différence entre leurs enregistrements studio très délicats ou prime la qualité des textures sonores et leurs prestations scéniques intenses, presque rageuses avec de longues montées (ok, ce n'est pas non plus Godspeed ...). Beau concert et voilà un groupe qu'on peut apprécier sous deux angles vraiment différents !

KK Null / Balasz Pandi au Terminus (Rennes)

KK null continue de s'imposer en pionnier d'un noise ultra-énergique ; on peut réécouter ses productions de la fin des années 90, elles n'ont pas pris une ride, et on peut écouter le récent EP Machine in the Ghost pour voir une évolution vers des textures plus riches et une forme plus narrative, une sorte de "cinéma pour l'oreille" mais en version manga shonen ! Un Ep qu'on peut d'ailleurs préférer en 33rpm, histoire de savourer les textures.

En concert, il continue de puiser dans ses sonorités "style DJAX upbeat (très upbeat)" qui donnent à certains passages un caractère presque rétro !
La batterie de Balasz Pandi propulse le set en apportant en permanence des éléments de déséquilibre auxquels KK Null s'adapte.

L'occasion de rappeler deux remarquables LP récents de Balasz Pandi en trio avec Merzbow, l'un avec Keiji Haino, l'autre avec Matts Gustaffson.