Déjà quatre belles productions au catalogue (à découvrir ici) et en prime, ce texte :
Tes yeux se ferment, enferment les couleurs de ce monde. S’il n’est qu’un vaste champ de bataille livré à la folie de machines sans rêves, il n’en reste pas moins beau. Et les vestiges de cette splendeur en décomposition ricochent contre le mur de tes paupières. Closes. Restent toujours des fous plus fous que la mort.
Au loin, les nuages écrasent le ciel incapable de contenir son horizon. Les océans déversent toute leur amère rancœur dans les étoiles. Tu attends la fin de cette histoire terminée bien avant toi. A chacun de s’inventer l’apocalypse. Et pourquoi pas maintenant. Pourvu que le résultat soit à la hauteur de la chute.
Et pendant que se délite ce que tu crois avoir créé, ta peau se fige. L’envie d’inachevé te submerge, mais les moyens ne sont plus là. Il faut contempler jusqu’à l’annihilation. Rester l’unique étincelle vivante dans cette obscurité tellement vide qu’elle en cesse d’exister.
Puis renaître. Ramener la lumière au sein du néant. Reconstruire et réinventer. Quitte à retomber dans l’infernal cycle. Si les couleurs sont plus réelles. On trouvera peut être la vérité au cours d’une descente.
Au loin, les nuages écrasent le ciel incapable de contenir son horizon. Les océans déversent toute leur amère rancœur dans les étoiles. Tu attends la fin de cette histoire terminée bien avant toi. A chacun de s’inventer l’apocalypse. Et pourquoi pas maintenant. Pourvu que le résultat soit à la hauteur de la chute.
Et pendant que se délite ce que tu crois avoir créé, ta peau se fige. L’envie d’inachevé te submerge, mais les moyens ne sont plus là. Il faut contempler jusqu’à l’annihilation. Rester l’unique étincelle vivante dans cette obscurité tellement vide qu’elle en cesse d’exister.
Puis renaître. Ramener la lumière au sein du néant. Reconstruire et réinventer. Quitte à retomber dans l’infernal cycle. Si les couleurs sont plus réelles. On trouvera peut être la vérité au cours d’une descente.
(Adrien Lanziger, ici)