Voiles sur le Nil,
Oiseaux sans cris, privés d'une aile,
Cherchant sans bruit celle qui manque,
Parcourant dans le ciel absent
Le corps d'un adolescent de marbre ?
Traçant sur l'azur d'une encre invisible
Un cri désespéré.
(traduit par Jacques Lacarrière et Égérie Mavraki in Georges Séféris, Poèmes 1933-1955 suivis de Trois poèmes secrets, Poésie / Gallimard)
Oiseaux sans cris, privés d'une aile,
Cherchant sans bruit celle qui manque,
Parcourant dans le ciel absent
Le corps d'un adolescent de marbre ?
Traçant sur l'azur d'une encre invisible
Un cri désespéré.
(traduit par Jacques Lacarrière et Égérie Mavraki in Georges Séféris, Poèmes 1933-1955 suivis de Trois poèmes secrets, Poésie / Gallimard)
En vérité, c'était Dernier arrêt,
Rares sont les nuits où la lune m'ait donné plaisir.
L'abécédaire des étoiles que tu épelles
Ainsi que le permet la lassitude du jour qui prend fin,
Où tu découvres un autre sens, d'autres espoirs,
Tu peux le lire plus clairement.
(... la suite ici ...),
plus en rapport avec l'actualité, que je pensais recopier mais j'avais oublié son ampleur. Autant alors l'inactuel (et court, maudite paresse ! Là, j'avais été plus courageux ...) Calligramme, du même recueil Journal II (1941-1944).