N'est-ce pas ce que dit le Huainanzi ?
"Les vieillards s'attristent de la chute des feuilles" ?
J'ai donc chanté cela :
"A la troisième lune ce qui brûle au palais Jianzhang,
Et sur dix mille stades le radeau du fleuve,
Si ce ne sont pas les arbres du parc Jingu,
Ce sont toutes les fleurs du canton de Heyang !"
Entendant cela le grand maréchal Huan soupira :
"Les saules plantés autrefois
Prospérèrent au sud de la Han.
Je les vois aujourd'hui dépérir,
Affligés aux berges du Yangzhi,
Et si les arbres en sont là,
Que pouvons-nous espérer ?"
Un petit extrait de Un arbre desséché ; la présentation, la traduction et les notes (une trentaine de pages ... pour autant de traduction) de Michel Kuttler pour la collection Orphée/La Différence sont un modèle d'érudition, de précision et de discrétion.
(encore)
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