Derrière la fable, filmée avec beaucoup de finesse (image superbe, quelques plans à la Lynch venant parfois entrecouper le récit, personnages attachants jusque dans les rôles les plus brefs), déclinant très librement le drame de Prométhée dans les limites d'un village kirghiz, ce film dont le réalisateur est aussi l'acteur principal nous rappelle une vérité assez sombre à propos des révolutions de couleurs (ou florales ; au Kirghizistan, c'était la "révolution des tulipes", si ma mémoire est bonne ... et que dire de 1989 en Europe centrale et orientale !) : le pouvoir change de main, il ne change pas de camp.
25/10/2011
Quand la réalité grecque rejoint la réalité kirghize :
A Veria, dans le nord de la Grèce, un collectif de militants rétablit le courant à ceux qui n’ont plus les moyens de payer l’électricité. “On redonne un peu de dignité aux gens”, disent-ils.
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