C'était un des (nombreux) joyaux des éditions Clémence Hiver que cette traduction par André Markowicz d'un livre qui réunit en quelques pages à la fois une analyse ultra-sensible du géant Pouchkine vu d'enfant, saisi, porté à l'incandescence par la focalisation sur le détail qui n'apparaît que "vu d'en bas", et une description ultra-lucide de la genèse d'une sensibilité.
Le livre était depuis longtemps introuvable (sorti en 1987, il réunissait Mon Pouchkine et Pouchkine et Pougatchov) ; il est ressorti (seulement Mon Pouchkine, plus la traduction française de neuf poèmes de Pouchkine par Marina Tsvetaeva) aux éditions Babel / Actes Sud, au début de cette année apparemment.
Et pour ceux que les premières pages sur le "nègre Pouchkine" laisseraient stupéfaits, interdits, à la limite de penser Tsvetaeva en plein délire, voir ici, sur cette histoire que connaissent tous les écoliers.