La grâce ... cela doit être cela qu'on appelle la grâce : quand ce qui ne pouvait de toute évidence que prendre la forme d'un affreux salmigondis de mélo et de critique sociale à deux balles se met d'un bout à l'autre à vous tenir sous le charme d'une trajectoire tendue, frisant les écueils à vous faire craindre que se rompe le fragile équilibre que la réalisatrice parvient à maintenir depuis la première scène.