Pour ce qui est des justes récriminations contre mon usage immodéré de la photocopieuse, voir ici, merci.
Ainsi débute ce livre (traduit et présenté par Régis Boyer chez Arcane 17, 1991). Si cette étrangeté de ton vous rebute, inutile d'aller plus loin : cela continue ainsi sur 400 pages. Un grand opéra baroque : on pense souvent à Szentkuthy pour l'ampleur des thématiques qui passent en arrière-plan et l'omniprésence du mysticisme (Swedenborg, en l'occurrence) mais avec une prégnance plus importante des personnages et des intrigues (chez Szentkuthy, les personnages sont souvent de simples marionnettes, prétextes à de colossaux développements à tiroirs), une polyphonie d'intrigues qui fait penser à Garcia Marquez mais dans une atmosphère bien différente.
Ce qui frappe aussi d’emblée dans ce livre, c'est une extraordinaire attention portée aux sensations, aux odeurs en particulier.
Ce qui frappe aussi d’emblée dans ce livre, c'est une extraordinaire attention portée aux sensations, aux odeurs en particulier.
Un livre que j'ai longtemps cru unique mais Sans Pouce, le narrateur, revient dans Une lampe à ténèbres (encore traduit par Régis Boyer chez Rivages, 2005).