mardi 24 novembre 2009

Han Shan, encore


comme en écho au poème de Feng k'an cité précédemment :

sages, vous m'avez abandonné
ignorants, je vous ai abandonnés
n'étant ni sage ni ignorant
j'ai dès lors cessé de vous entendre
la nuit tombe, je chante avec la lune claire
le jour se lève, je danse avec les nuages blancs
pourquoi interrompre ma bouche, mes mains,
pour m'asseoir, rigide, cheveux devenant blancs ?

(in 108 poèmes aux éditions Mondarren, traduction par Hervé Collet et Cheng Wing fun)

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