aux nucléaires confins où le nuage pelote de pluie
presse le pic écaillé contre la joue juteuse
d'où tombent les secrètes impatiences
les plaisirs inexplorés de ces ravins de solfèges
au fond toujours plus lointain de l'affection
se déversent sur la plaine quand minuit fauchant toutes les erreurs
gronde l'infinie couleur mourante de la nuit de plomb du jour de plomb
(Poésie/Gallimard)
Le livre de Tzara que je n'ai jamais pu refermer ! Impossible de résister à cet élan qui, forçant la brèche entrouverte par Dada, brèche qui fuse encore à travers toutes les avant-gardes sur le retour, prend le pari de faire advenir un monde par le langage.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire