Le jardin magique
Poésies II - XVIII
Nous reviendrons corps de cendre ou de rosiers
Avec l’œil cet animal charmant
O colombe
Près des puits de bronze où de lointains
Soleils sont couchés
Puis nous reprendrons notre courbe et nos pas
Sous les fontaines sans eau de la lune
O colombe
Là où les grandes solitudes mangent la pierre
Les nuits et les jours perdent leurs ombres par milliers
Le Temps est innocent des choses
O colombe
Tout passe comme si j'étais l'oiseau immobile
in Les Poésies, Poésie/Gallimard (1969)
D'autres extraits de l’œuvre de Schehadé ici, en compagnie d'extraits de celle de Nadia Tuéni, un rapprochement si "évident"... comme en témoigne ce poème de 1983