Le texte français de cette conférence est ici.
Le texte de Kant (et celui de Moses Mendelssohn) est disponible pour trois fois rien (2,50€ !) aux éditions Mille et une nuits.
A joindre au dossier, ces présentations de Niklas Luhmann:
Philosophie de l’"Aufklärung" et tradition : une introduction à N.Luhman
Introduction à l'oeuvre de Niklas Luhman
L'apport épistémologique de la pensée de Nikla Luhmann: un crépuscule pour l'Aufkärung ?
et cette conférence de Frédéric Gros, l'éditeur (au sens anglais) de Foucault, sur l'oeuvre de Foucault des dernières années (à partir de 1980). Pour accéder aux fichiers audio, cliquer sur les minutages. Chez Chimères, cela va sans dire , mais cela va peut-être mieux en le rappelant !
Pourquoi Luhmann ? Parce qu'il me semble que c'est en comparant son approche à celle de Foucault qu'on mesure le plus simplement ce qui dédouane Foucault de la critique de l'aspect strictement descriptif et "décourageant" de son travail sur la société de contrôle.
Intéressant aussi de mettre en rapport les pages que Badiou consacre au courage dans De quoi Sarkozy est-il le nom ? (Lignes 2007) avec la position de Foucault; des positions partout infiniment éloignées (tant le rejet du transcendantal par Foucault l'éloigne "maximalement" de Badiou) et pourtant presque superposée sur ce sujet. A ceci près, bien sûr, et cela creuse un fossé infranchissable pour qui fait de l'identité de vue un préalable à la rencontre, que Badiou parle bien de tenir un point "qui propose la discipline d'une vérité" quand Foucault parle de franchir des frontières et de "relancer aussi loin et aussi largement que possible le travail indéfini de la liberté".
En l'occurence, en pratique, la distance me semble mince, surtout si je me réfère aux exemples de "points" que donne Badiou, qui me semblent précisément être des "points-frontières" de nos comportements.
Et si l'on veut bien considérer les systèmes philosophiques comme autant de "points de vue" sur le monde, comme autant d' "outils", chacun avec ses spécificités et, éventuellement, ses points aveugles, il est finalement encourageant de retrouver en concordance deux approches a priori aussi opposées.
Le texte de Kant (et celui de Moses Mendelssohn) est disponible pour trois fois rien (2,50€ !) aux éditions Mille et une nuits.
A joindre au dossier, ces présentations de Niklas Luhmann:
Philosophie de l’"Aufklärung" et tradition : une introduction à N.Luhman
Introduction à l'oeuvre de Niklas Luhman
L'apport épistémologique de la pensée de Nikla Luhmann: un crépuscule pour l'Aufkärung ?
et cette conférence de Frédéric Gros, l'éditeur (au sens anglais) de Foucault, sur l'oeuvre de Foucault des dernières années (à partir de 1980). Pour accéder aux fichiers audio, cliquer sur les minutages. Chez Chimères, cela va sans dire , mais cela va peut-être mieux en le rappelant !
Pourquoi Luhmann ? Parce qu'il me semble que c'est en comparant son approche à celle de Foucault qu'on mesure le plus simplement ce qui dédouane Foucault de la critique de l'aspect strictement descriptif et "décourageant" de son travail sur la société de contrôle.
Intéressant aussi de mettre en rapport les pages que Badiou consacre au courage dans De quoi Sarkozy est-il le nom ? (Lignes 2007) avec la position de Foucault; des positions partout infiniment éloignées (tant le rejet du transcendantal par Foucault l'éloigne "maximalement" de Badiou) et pourtant presque superposée sur ce sujet. A ceci près, bien sûr, et cela creuse un fossé infranchissable pour qui fait de l'identité de vue un préalable à la rencontre, que Badiou parle bien de tenir un point "qui propose la discipline d'une vérité" quand Foucault parle de franchir des frontières et de "relancer aussi loin et aussi largement que possible le travail indéfini de la liberté".
En l'occurence, en pratique, la distance me semble mince, surtout si je me réfère aux exemples de "points" que donne Badiou, qui me semblent précisément être des "points-frontières" de nos comportements.
Et si l'on veut bien considérer les systèmes philosophiques comme autant de "points de vue" sur le monde, comme autant d' "outils", chacun avec ses spécificités et, éventuellement, ses points aveugles, il est finalement encourageant de retrouver en concordance deux approches a priori aussi opposées.
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