Tübingen, Jänner
Zur Blindheit über-
redete Augen.
Ihre - "ein
Rätsel ist Rein-
entsprungenes", ihre
Erinnerung an
schwimmende Hölderlintürme, möwen-
umschwirrt.
Besuche ertrunkener Schreiner bei
diesen
tauchenden Worten :
Käme,
käme ein Mensch,
käme ein Mensch zur Welt, mit
dem Lichtbart der
Patriarchen : er dürfte,
spräch er von dieser
Zeit, er
dürfte
nur lallen und lallen,
immer-, immer-
zuzu.
("Pallaksch. Pallaksch.")
Tübingen, Janvier
Des yeux per-
suadés jusqu’à l’aveuglement.
Leur - "une
énigme est pur
jaillissement" - leur
à la mémoire de
tours de Hölderlin flottantes
étourdies par les mouettes.
Un menuisier noyé serait de passage
avec
ces mots qui plongent :
Vienne,
vienne un homme,
vienne un homme au monde, aujourd’hui, portant
la barbe de lumière des
patriarches : il devrait
s’il parlait de notre
temps, il
devrait
bégayer et bégayer encore
tou- tou-
jours jours
("Pallaksch. Pallaksch.")
Paul Celan, ici aux limites de l'intraduisible (traduction de Jean-Pierre Lefebvre) !
Sur l'énigmatique "Pallaksch"
http://pagesperso-orange.fr/renaud.camus/vaisseaux/2-2-12-03-29-1.html
mardi 7 juillet 2009
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